En 1820, Royaume de France, seconde restauration bourbonnienne de Juillet 1815 à juillet 1830. Nous sommes sous le régime d’une monarchie constitutionnelle, règne de Louis XVIII appelé par le Sénat conservateur le 6 avril 1814. Après des années de libéralisme, 1820 est le début d’une chute brutale. Les tensions avec les Ultras se renforcent, Louis XVIII (1755-1824) n’ayant pas de descendance, l’avenir de la dynastie inquiète. |
Chateaubriand devient Ministre des affaires étrangères : François-René Vicomte de Chateaubriand, né à Saint-Malo le 4 Septembre 1768 et décédé à Paris le 4 juillet 1848. Il est nommé Ambassadeur de France à Berlin en 1820. |
Le 13 Février 1820 Assassinat du Duc de Berry : Charles-Ferdinand d’Artois neveu du Roi Louis XVIII, et héritier potentiel du trône de France, est assassiné dans la nuit du 13 au 14 Avril par l’ouvrier Louvel né en 1793. Il idolâtre Napoléon Bonaparte, qu’il suivra à l’île d’Elbe ou encore à Waterloo. Pour lui le retour à la monarchie est insupportable. Il est guillotiné le 7 Juin en place de Grève. L’assassinat du Duc a un fort retentissement dans le pays, car c’est sur le Duc de Berry que reposait l’avenir de la dynastie bourbonnienne. Les royalistes se déchaînent contre Decazes. Depuis 1818, Decazes est accusé de libéralisme, notamment : ![]() ![]() ![]() |
Le 20 Février 1820 naissance de Gustave Nadaud à Roubaix. Auteur-compositeur, poète, chansonnier et goguettier. En 1840 il suit ses parents à Paris où ils fondent une maison de commerce des articles de Roubaix. Peu porté sur le commerce à 28 ans, il commence à composer des chansons, fort de son succès auprès de ses amis, il publie un recueil de chansons en 1849 et place ses textes dans les journaux, notamment L’illustration et Le Figaro. On répertoire est composé de chansons drôles et ironiques. Avec le Roi boiteux, il brosse une satire du second Empire, son œuvre intitulée Pandore, ou les deux gendarmes, est interdite par le régime. Il est à Paris un membre assidu du Caveau et de la célèbre goguette de la lice chansonnière. En 1883 il rencontre Eugène Pottier, auteur de l’Internationale et grâce à Nadaud qui fera éditer ses chansons en 1884, son œuvre échappera à l’oubli. Il sera à l’origine du caveau stéphanois créé en 1883 dont il sera président d’honneur, puis du caveau Lyonnais en 1888. Malgré le succès de ses trois morceaux, il finit sa vie dans la pauvreté, ayant toujours refusé les cachets. Il décède le 28 Avril 1893 à Paris. |
Plusieurs des chansons de Nadaud ont été mises en musique et chantées par Georges Brassens.![]() ![]() ![]() |
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![]() Complot du Bazar Français, tentative maladroite et vite dénoncée, qui regroupait un certain nombre d’officiers et de sous-officiers en demi-solde. Le Bazar Français, situé rue Cadet à Paris était un vaste magasin destiné à une exposition publique des objets d’art et de commerce dont les artistes et les marchands désiraient faciliter la vente. Lieu de rencontre des Bonapartistes et des libéraux. Leur chef de file Joseph Caron chef d’escadron au 17e régiment de dragon en 1812 et officier en retraite. |
Le 25 Avril 1820 décès du Comte de Volney dit « Volney », né le 3 février 1757 à Craon en Anjou, Constantin-François Chasseboeuf de la Giraudais. A sept ans son père le mis au collège d’Ancenis, puis à l’oratoire d’Angers sous le nom de « Boisgiret » jusqu’à son départ pour l’Orient où il prend celui de VOLNEY contraction de Voltaire et de Ferney. A dix-neuf ans, émancipé, il se rend à Paris voulant étudier la médecine, il rencontre Condorcet, Benjamin Franklin, Diderot, tout ceci le conforte dans son athéisme matérialiste. ![]() En 1788 Volney fit paraître « des considérations sur la guerre des Turcs et des Russes ». A l’annonce des états généraux de 1789 ; il part pour Rennes, il publie une feuille politique La sentinelle du peuple, élu député il démissionne le 29 janvier 1790. En 1792 il part pour la Corse dans son domaine « la Confina » où il fait des essais de culture. Il fait la connaissance de Napoléon Bonaparte. De retour à Paris, le 13 septembre 1791, le Moniteur annonçait la parution d’un ouvrage « Les ruines ou méditations sur les révolutions des empires ». En 1793, pendant la terreur il est incarcéré comme royaliste, il sera libéré en 1794. Cette même année est instituée l’École Normale, il est appelé pour une chaire d’histoire jusqu’en 1795. G. Washington le reçu avec honneur aux États-Unis, mais en 1798 John Adams lui demanda de partir. De retour à Paris, il aida Bonaparte le 18 brumaire, qui le nomma Sénateur. Son franc-parler déplu, en conflit avec Bonaparte il démissionne et en 1803 il est élu à l’Académie Française. |
Le 2 et 3 juin 1820 : Troubles à Paris pendant les discussions sur la loi électorale. Les étudiants se réunissent devant le Palais Bourbon pour protester des suites aux provocations de la Garde Royale, des députés libéraux sont attaqués. Un étudiant en droit « l’Allemend » est tué place du carrousel. Le 6 juin, plus de 6 000 personnes se réunissent dans le calme pour ses obsèques au Père Lachaise. |
Le 29 septembre 1820 naissance de Henri d’Artois, petit fils de France, Duc de Bordeaux, fils posthume de Charles-Ferdinand d’Artois, Duc de Berry, assassiné et de Marie-Caroline des Deux-Siciles. Prince de la famille royale de France, chef de la maison capétienne de Bourbon, plus connu sous son titre de courtoisie de Comte de Chambord. Né à Paris au plais des Tuileries et décédé le 24 août 1883 au château de Frohsdorf à Lanzerkirchen, en Autriche. Petit fils du Roi Charles X, chef et dernier représentant de la branche aînée et française de la maison de Bourbon. Il est prétendant à la couronne de France en 1844 à sa mort sous le nom de Henri V. Désigné comme roi en 1830dans l’acte d’abdication de son grand-père Charles X, et de la renonciation de son oncle, le dauphin (futur prétendant Louis XIX) il n’exercera pas cette fonction du fait de la montée du Duc d’Orléans sur le trône. Il s’exile avec toute sa famille en Angleterre. De 1830 jusqu’à sa mort, il porte le titre de courtoisie de Comte de Chambord, (qui lui fut donné à l’âge de 9 ans, par la famille Royale déchue partant pour l’exil), du nom du château qui lui avait été offert par une souscription nationale.
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Le 7 et 8 octobre 1820, un banquet offert à Saumur à Benjamin Constant, député de la Sarthe par les libéraux de la ville, est troublé par des élèves de l’École de Cavalerie, en majorité royalistes. Ils somment le député de quitter la ville. Dispersés par la Garde Nationale, plusieurs coups de feu sont tirés, il y a plusieurs blessés, Constant quitte la ville.
Carte chocolat Suchard Grand Concours des vues de France d’après son n°(575) est à coller dans une case réservée dans un album. |
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![]() Réorganisation du Corps d’Infanterie Français. C’est par ordonnance Royale que la France réorganise le corps de l’armée française, en transformant les légions départementales en régiments d’infanterie. L’armée française en 1820 était composée de 94 légions départementales formées de 4, 3 ,2 et même d’un seul bataillon. Il faut noter qu’à cette époque le plus grand nombre des conscrits ne parlaient pas le Français, mais le patois en usage dans leur département. La gendarmerie sera réorganisée par ordonnance royale le 29 octobre 1820. Infanterie de ligne : 75 régiments Infanterie légère : 25 régiments transformation des uniformes de l’Armée Française de 1810 à 1880. |
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Le 26 décembre 1820 à Trieste (Italie) décès de Joseph Fouché né le 23 mai 1759 au Pellerin (Loire Atlantique). Son père commandant d’un navire négrier, décède en retournant à Saint-Domingue, où il avait acheté une plantation, dans laquelle travaillent des esclaves noirs. Joseph Fouché est particulièrement connu pour la férocité avec laquelle, durant la révolution il réprima l’insurrection Lyonnaise en 1793 et pour avoir été ministre de la police sous le Directoire, le Consulat et l’Empire. ![]() De 1792 à 1799 à la convention, il fait partie du comité de l’instruction publique, il appartient au parti des Girondins, avant de voter la mort de Louis XVI et de basculer vers le banc des Montagnards/ Le 30 octobre 1793, Fouché alors dans la Nièvre est prié par la convention de faire exécuter l’ordre qui ordonne la destruction de Lyon. Il gagne le surnom de « mitrailleur de Lyon » trouvant la guillotine trop lente, il fait tirer au canon sur les condamnés. Après le reflux de terreur, se sachant menacé, il participe au complot contre Robespierre. Il devient ministre de la Police le 20 juillet 1799. Le 9 novembre 1799, Napoléon Bonaparte le maintient dans ses fonctions. En 1802 il participe à l’arrestation de Pichegru et du Duc d’Enghien. De 1804 à 1810 il devient ministre de la Police. En 1810 il est disgracié pour avoir entamé avec Talleyrand (pourtant son ennemi de toujours), des pourparlers secrets avec l’Angleterre. |
La route des abolitionnistes de l’esclavage avait été empruntée, en effet, depuis le début du XVIIIe siècle, et l’Abbé Grégoire semble bien être demeuré en France le seul lien vivant entre la première phase du courant favorable à l’interdiction de la traite négrière qui se développa à la fin du XVIIe siècle et la réapparition d’engagements contre la traite et l’esclavage des années 1820 ai milieu du siècle. Malgré l’alignement en mars 1815 de Bonaparte sur l’accord de Vienne signé en 1807, par les Britanniques et les Américains confirmant l’arrêt de la traite négrière, en juin 1820, Joseph-Elzéar Morénas, remet à la chambre des députés, une pétition contre la traite des noirs qui se fait encore au Sénégal (île de Gorée). |
![]() Abbé Grégoire 1751-1831. | Henri-Jean-Baptiste Grégoire, appelé Abbé Grégoire, né le 4 décembre à Vého (Trois Évêchés) aujourd’hui Meurthe et Moselle, et décédé le 28 mai 1831 à Paris. Prêtre catholique, évêque constitutionnel et homme politique français, figure de la Révolution Française, il se rallie au Tiers-État et à l’assemblée constituant. Il prône l’abolition totale des privilèges et de l’esclavage mais aussi le suffrage universel masculin. Fondateur du Conservatoire National des Arts et Métiers, il participe à la création de l’Institut de France dont il devient membre. |
1820 - Création du comptoir du Sénégal.
L’aventure des Bordelais au Sénégal commença après 1815 et le rétablissement de la paix, puis avec le retour en 1817 à la souveraineté française des vieux comptoirs de Saint-Louis et de Gorée si l’on excepte le cas particulier de Justin Devès, en provenance des États-Unis en 1810 et de Victor Calvé, médecin, rescapé du naufrage de la Méduse, qui tous les deux se convertirent dans le commerce de la gomme. C’est à partir de 1820 que les jeunes venus de Bordeaux, vinrent s’installer au Sénégal. L’influence du Baron de Portal, qui fut directeur des colonies au Ministère de la Marine de 1815 à 1818, puis lui-même ministre de 1818 à 1821 après avoir été armateur puis Maire de Bordeaux, suscita sans doute des vocations. | ||
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La Martinique en 1820 ou la République Obligarchique désappointée.
Les grands planteurs de la colonie de la Martinique, vers la fin de 1819, formaient entre eux de nombreuses réunions dans divers quartiers de l’île ; ils avaient négligé d’en instruire de Général Baron de Donzelot, Gouverneur Général. Il apprit qu’il s’agissait d’envoyer un député extraordinaire à Paris, afin de faire part au gouvernement de la fâcheuse situation de l’île, et de se plaindre des deux derniers Gouverneurs. Ils n’auraient jamais dû oublier que monsieur le Comte de Vaugirard, leur ancien gouverneur, avait sauvé la colonie le 2 juin 1815, en renvoyant les bonapartistes, et que la traite des esclaves, avait fait la fortune de villes brillantes comme Bordeaux, Nantes, Marseille. Quand monsieur le Comte de Caquerai-Valménier, débarquait à Nantes, il ignorait que par ordonnance du 22 novembre 1819, le Roi envoyait en Martinique et Guadeloupe, MM Pellerin et La Mardelle, pour un état des lieux. Début 1820 M. de La Mardelle rembarque promptement pour faire part des résultats de son travail et constate que les plaignants voulaient seulement le rétablissement de tous les anciens « us et coutumes » de la Martinique, qui causent leur discrédit en France, les ¾ de la Martinique appartenant à la même famille, ou dérivés. Un député M. Laisné de la Ville-l ’Evêque évoque ouvertement tous les abus de la Martinique et fait échouer les négociations. Le Comte de Cacquerai rembarque à Bordeaux pour la Martinique. ![]() Chromo chocolat Guérin-Boutron. Harriet Beechers Stowe 1811-1896 Femme de lettre, abolitionniste. Auteur de « la case de l’oncle Tom » en 1820 son père, pasteur, fit des sermons contre l’esclavage. |
Les états de la confédération germanique, industriellement peu développés, ont avant tout exportés des artisans et des paysans poussés par la misère, des opposants politiques chassés par la répression et la censure, des intellectuels écœurés par l’ultra-conservatisme des milieux scientifiques et culturels. Ils viennent en France dès les premières décennies du XIXe siècle et réunissent à eux seuls toutes les caractéristiques qui vont marquer les immigrations politiques, économiques ou artistiques des XIXe et XXe siècles. Dès 1820, ils franchissent les frontières des pays voisins, ils sont suivis par les compagnons qui font le tour de l’Europe pour se perfectionner. En 1820, 30 000 Allemands résident en France. Ainsi les artisans, compagnons, artistes qui s’installent à partir de 1820 deviennent à leur corps défendant des exilés politiques, condamnés à l’expatriation à vie (jusqu’en 1875). |
Honoré de Balzac, Falthurne, en 1820 œuvre de jeunesse de Balzac, conte fantastique jamais édité de son vivant, il l’aurait attribué sous un nom fictif à l’abbé Savonati traduite par un maître d’école tout aussi fictif M. Matricante. Né le 20 mai 1799 à Tours, décédé le 18 août 1850 à Paris, romancier, journaliste, critique littéraire. Pseudonymes : Horace de Saint-Aubin, Viellerglé, Lord R’Hoone. |
Le romantisme produit son premier chef-d’œuvre : Les méditations poétiques de Lamartine. Alphonse de Lamartine, de son vrai nom Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine, né le 21 octobre 1790 à Mâcon et décédé à Paris le 28 février 1869. |
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Le 5 ou 6 avril 1820, naissance de Gaspard-Félix Tournachon et décédé le 20 mars 1910 à Paris. Ses amis, Gérard de Nerval, Baudelaire, de Bainville, le surnomment Tournadar vers 1888, ce surnom se transforme en Nadar. L’écrivain : ayant travaillé dans différentes rédactions à Lyon, de retour à Paris il effectue divers travaux dans « les petites feuilles » de la presse parisienne. Il collabore à la fondation d’un journal judiciaire, l’Audience. A Paris la vie est très dure, il écrit des romans à 19 ans, il se lance dans l’aventure de la création d’une revue « le livre d’or », il assure la collaboration de Balzac, A. Dumas, de Nerval. L’aventure s’arrête au troisième numéro. Le caricaturiste : en 1848 il obtient la consécration avec la parution, dans le journal « le charivari » de son premier dessin-charge. Le 30 juin 1848 il s’engage dans la légion polonaise pour sauver la Pologne. Fait prisonnier, il regagne Paris à pied. En 1851 il s’attelle à un grand projet « le Panthéon de Nadar » qui comprend 1 000 vignettes sur plus de 300 personnalités. Un seul feuillet de quatre pages va paraître. Le photographe : en 1854 il publie une série de portraits photographiques de personnalités contemporaines, parmi lesquels Baudelaire, Berlioz, Corot, Courbet, Victor Hugo, Manet, Maupassant, Rossini, Wagner, A. Dumas. Il expérimente l’éclairage artificiel à l’aide de la poudre de magnésium. En février 1865 il dépose un brevet après une démonstration pour le journal « la presse scientifique ». Il sera le pionnier de la photographie des sous-sols de Paris, catacombes, égouts. ![]() Aérostation. ![]() Le 18 octobre, il réédite son expérience avec son épouse à bord. Après 5 heures de vol, le ballon atterrira durement et sera traîné sur 16 km avant de s’immobiliser à côté de Hanovre. D’autres ascensions auront lieu mais sans succès, Nadar doit arrêter l’aventure de « Géant » par manque d’argent. En 1867, il fonde la revue L’Aéronaute. En 1870-1871, lors du siège de Paris par les Prussiens, il construit sa propre compagnie d’aéropostiers, dont le but est la construction de ballons militaires pour les mettre à la disposition du gouvernement. Ils établissent un campement sur la place Saint-Pierre, au pied de la butte Montmartre, où naît la poste aérienne du siège. C’est à bord d’un de ses ballons « l’Armant Bardès » que Léon Gambetta, ministre de l’intérieur, quitte Paris le 7 octobre 1870 pour se rendre à Tours. Mais le gouvernement se détourne de lui. |
Le 19 janvier 1820 décès de Charles Louis Clérisseau né à Paris le 28 août 1721 est un architecte et peintre français. Élève de Germain Boffrand, il remporte le prix de Rome en 1746, nommé membre titulaire de l’Académie de peinture et de sculpture en 1769. Pour l’hôtel particulier de Laurent Grimod de la Reynière (financier, avocat et écrivain) il exécuta en 1775 le premier décor à l’antique inspiré des découvertes de Pompéi. En 1785, Thomas Jefferson, alors ambassadeur des États-Unis en France , lui demanda des dessins pour le Capitole de Virginie, érigé entre 1785 et 1789. Selon certaines sources, il aurait fourni les plans du château de Rastignac en Dordogne, ces plans vus par Thomas Jefferson en 1824 inspireront « la Maison Blanche ». Clérisseau fut nommé par Catherine II architecte de la cour impériale de Russie et membre de l’Académie Impériale des beaux-arts. |
1820 Horace Vernet : né le 30 juin à Paris où il décède le 17 janvier 1863. Tableau La Barrière de Clichy, défense de Paris, le 30 mars 1814. Peintre célèbre pour ses tableaux militaires, représente un épisode de la campagne de France (1814), l’ultime épisode héroïque de la défense de la dernière barrière de Clichy attaquée par un contingent russe le 30 mars 1814, la Garde Nationale composée de 1 000 hommes ; soldats invalides, élèves des écoles Polytechniques et Vétérinaire, jeunes pupilles et bourgeois sans expérience, commandée par Bon-Adrien Jeannot de Moncey, réussit à contenir les troupes russes jusqu’à l’armistice/ L »œuvre a été refusée au salon de 1822 pour des raisons politiques, il était le peintre favori de l’opposition et le protégé de Louis-Philippe 1er. |
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En avril 1820 le peintre Théodore Géricault part pour l’Angleterre. En 1819, le tableau le Radeau de la Méduse est présenté au Louvre. La toile est reçue difficilement, ce cadre immense 7m sur 5m est réservé pour la présentation d’événements d’un intérêt général, tels que fêtes nationale , grande victoires, le couronnement d’un souverain, ou des traits de dévouements sublimes qui honorent la religion, le patriotisme ou l’humanité. En effet le sujet (l’anthropophagie) est connu de tous et n’est pas considéré comme un crime par le code civil de 1810 ; car elle a été régulièrement pratiquée par les soldats affamés des armées du Premier Empire. Éreinté par le critique française, Géricault quitte Paris pour Londres où le Radeau de la Méduse est présenté. La toile est applaudie par la presse anglaise et par le public. D’avril 1820 à novembre 1821, il voyage en Angleterre et découvre les courses de chevaux d’où toute une nouvelle série d’œuvres inspirées par le cheval , dont notamment le Derby d’Epsom (musée du Louvre). Il peint des chevaux à l’écurie, dans les champs, sur des champs de bataille. Il va peindre entre autre « le cheval isabelle effrayé par l’orage » à ne pas confondre avec la toile peinte par Delacroix : Le cheval effrayé par l’orage. |
Découverte de la Vénus de Milo : la Vénus de Milo est une statue en marbre de la déesse Aphrodite, retrouvée sans bras, ses bras dans l’île grecque de Milo en 1820 entre le 4 mars et le 14 avril 1820, plusieurs navires de l’escadre française de levant qui stationnent ou font escale dans la rade de Milo. C’est un aspirant, Olivier Voutier, du navire l’Estafette qui assiste à la découverte par un paysan Grec, prénommé Yorgos, d’une statue de Vénus en deux parties, œuvre de l’époque Hellénistique 150 – 130 av J.C. Le 16 avril, un navire chargé d’un voyage d’exploration dans le Pont-Euxin (ancien nom de la mer Noire), la chevrette fait une brève escale à Milo, à son bord Jules Dumont-d’Urville, botaniste et enseigne de vaisseau, va l’examiner et prendre des notes qu’il remettra le 3 mai au Vicomte de Marcellus, secrétaire de l’Ambassadeur de France à Constantinople. La statue arrivée à Toulon le 23 décembre 1820 sera acheminée par voie fluviale jusqu’à Paris. Le 1er mars 1821, la statue est offerte par M. de Rivière au Roi Louis XVIII, au palis des Tuileries, elle ira enrichir les collections du Musée du Louvre. |
24 octobre 1820 : naissance de Eugène Samuel Auguste Fromentin à La Rochelle où il décède le 27 août 1876. Après une brillante scolarité ; Eugène Fromentin se rend en novembre 1839 à Paris, où il obtient une licence en droit. En 1843, il entre dans l’atelier du peintre Jean-Charles Rémond qu’il quitte pour celui du paysagiste Louis-Nicolas Cabat. En 1846, il visite l’Algérie et peut ainsi remplir ses carnets de voyage de croquis des paysages et des habitants de l’Afrique du Nord, s’inscrivant dans le mouvement de l’Orientalisme. En 1847, Fromentin envoie trois tableaux au salon, puis en 1849, cinq tableaux puis onze en 1850. En 1852, il effectua avec Maris Cavellet de Beaumont, épousée le 18 mai, le deuxième de ses trois voyages en Algérie. Ses notes lui permettent de donner à ses tableaux une exactitude réaliste. En 1854 paraît dans « la Revue de Paris » son récit de voyage qui le fait élire membre correspondant de l’Académie des Belles-Lettres, Sciences et Arts de La Rochelle. En 1876, il présente sa candidature à l’Académie Française mais y échoue. Il retourne dans sa maison de Saint Maurice, faubourg de La Rochelle où il décède. |
Généralisation du macadam : le macadam est une technique de revêtement des chaussées, développée par l’Écossais John Loudon McAdam, né le 23 septembre 1756 à Ayr, Ecosse, décédé le 26 novembre 1836 à Moffat. Le macadam fit son apparition dans les rues de Paris dans les années 1880. |
Construction de la promenade des Anglais. Au début du XIXe siècle c’est un modeste sentier terreux ; large de deux mètres, nommé « el Camin dei Inglés » reliant la rive droite du Paillon au faubourg de la Croix de Marbre. Il est construit par la communauté Britannique hivernante et financé par le Révérant Lewis Way. Devient promenade des Anglais en 1854. Fin des aménagements en 1903, sur une longueur de 7 Km. |
Ville de Nice : la roche est pratiquement nue, en 1820 la ville est autorisée à y réaliser un jardin public. |
En 1820 dans la ville de Troyes (Aube) : succès historique de la bonneterie, apparition des premières fabriques de bonnets, jusqu’au milieu du XXe siècle. |
Cimetière du Père Lachaise : le père François d’Aix de la Chaise, supérieur des jésuites, né au château d’Aix en 1624 et décédé à Paris le 20 janvier 1709. Confesseur et conseiller du Roi Louis XIV, il apprécie beaucoup le Mont Louis (nom donné en hommage à Louis XIII par les jésuites) où il passe des retraites spirituelles ; en 1676 il y fait bâtir un château. En 1762 les jésuites sont expulsés et la demeure a pris le nom de « Maison du père La Chaise ». En 1803, la ville de Paris, avec accord de Napoléon-Bonaparte, est autorisée à racheter le Mont-Louis pour en faire un cimetière. |
En 1804 ouverture du cimetière de l’Est (ancien nom) créé par l’architecte Brongniart. La première inhumation, celle d’une petite fille de cinq ans a eu lieu le 4 juin 1804.
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La porte principale est située boulevard de Ménilmontant 20e, marquée par un lourd portail, on peut y lire en latin « Celui qui croit en moi, même mort, il vivra ». La rue de la Roquette est retracée pour venir terminer en face de la porte principale. El est construite par l’architecte Godde.
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En 1818, la veuve du docteur Bosquillon lègue 40 000 francs pour l’édification d’une chapelle commencée en 1820, elle sera achevée en 1823. Elle est construite par l’architecte Étienne-Hippolyte Godde.
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Le 25 octobre 1820, création de la Compagnie des Mines de Fer de Saint-Étienne par Louis-Georges-Gabriel de Gallois-Lachapelle, né à Boersch (Bas-Rhin) le 12 juillet 1775 et décédé le 25 août à Clermont-Ferrand. En 1794, il rentre à Polytechnique, souffrant, il démissionne et rentre à l’école des Mines. En 1810, nommé ingénieur en chef, en 1811 nommé directeur en chef des mines de mercure d’Indria en Carniole (Slovénie). En 1814 nommé au 12e arrondissement minéralogique, dont Saint-Étienne est le chef-lieu. Avant de rejoindre le département de la Loire, il rédige un projet d’un grand établissement sidérurgique, alimenté par le minerai qu’il pense découvrir. Nommé en 1816 directeur de l’école des Mines, il refuse, demande un congé de 3 mois pour se rendre en Angleterre, pour visiter des usines et observer les détails pratiques de l’utilisation de fer et de la fonte. Début 1816, il conçoit la création d’une société exploitant des houillères, des mines de fer et une grande usine métallurgique. Le 8 mars 1816 la Cie des mines de fer de Saint-Étienne, représentée par M. de Gallois, qui demande une concession de 82 km, l’établissement de hauts-fourneaux à Rive-de-Gier et le privilège exclusif de traiter le minerai de fer par la houille. En 1818, de retour d’un voyage de 16 mois en Angleterre ; il demande la concession de tout le minerai de fer du territoire houiller de la Loire, du Janon et la permission d’établir une usine au Janon, comprenant hauts-fourneaux, ateliers d’affinage de la fonte et laminoirs, une telle concentration regroupant en un même lieu la transformation du minerai de fer en fonte puis son affinage en produits dérivés est une innovation et une première en France à mettre au crédit de Gallois. Examinée en juin 1819 par le conseil général des mines, la société Cie des mines de fer de Saint-Étienne est créée par souscription d’actions en 1820. |
Les filatures en 1820.
1°) À Douais Les deux dernières filatures de coton sont érigées. Pierre Clément Lavaleux-Bruneau installe une filature qui compte 7 métiers à tisser anglais de marque Mull-Jenny, et emploie 37 ouvriers. |
2°) En février 1820 La pétition envoyée par les filateurs lillois à la Chambre des Pairs et à celle des députés, témoigne de l’importance que représente le débouché de la ville de Tarare (Rhône) pour la fabrication des mousselines.
L’adresse envoyée aux représentants de la nation concerne deux revendications.
La première vise à renforcer la prohibition sur les nankins (toile de coton à tissu serré) et la seconde à s’opposer à la demande des fabricants de tarare d’utiliser, moyennent une taxe, des fils de coton étrangers d’une finesse supérieure.
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1820 la montre à double secondes.
En actionnant les poussoirs, l’aiguille du chronographe peut être mise en marche, arrêtée, être mise à zéro. Avec son chronomètre à double secondes , dit d’observation lequel permet de mesurer des temps intermédiaires ou la durée de deux événements simultanés, Breguet est à l’origine du chronographe moderne. Abraham-Louis Breguet né à Neuchâtel le 10 janvier 1747 et décédé le 17 septembre 18233. Horloger, physicien, inventeur, ingénieur et homme d’affaires. A 15 ans il est placé en apprentissage d’horlogerie dans le « Val de Travers » puis à Versailles où il reste 10 ans. En 1775 il fonde sa propre maison à Paris au 39 quai de l’Horloge, cinq ans plus tard il est connu au niveau international ; grâce aux fabuleux perfectionnement apportés aux montres déjà inventées. En 1810 il fabrique la première montre bracelet pour Caroline Murat, reine consort de Naples, en 1816 il est nommé à l’Académie des Sciences. |
1820 Découverte de la quinine et de la cincochine par :![]() |
La quinine est un alcaloïde naturel antipyrétique, analgésique et surtout, antipaludique. Extraite du quinquina, un arbuste originaire d’Amérique du sud. Elle est supplantée par des dérivés, la quinacrine, la chloroquine et la primaquine.
Les quinquinas sont des arbres de la Cordillère des Andes poussant en haute altitude. Ils font partie du genre cinchona parmi lesquels seuls le quinquina rouge et le quinquina jaune ont des propriétés antipaludiques. L’écorce de quinquina était connue, et ce dès le XVIIe siècle, pour guérir la fièvre tierce. Conseillé par les indigènes le frère jésuite Agosto Salombrini introduit la plante dans son jardin médicinal du collège Saint-Paul de Lima. De là l’écorce est introduite en Europe. Ses vertus furent mentionnées la première fois en 1639. Les jésuites avaient découvert les propriétés antipyrétiques en observant les indiens aabsorber une poudre confectionnée avec de l’écorce de cet arbuste, que l’on surnomma « poudre des jésuites ». En 1672, Robert Talbor faisant l’éloge de la poudre de quinquina ; met en garde ses lecteurs contre ses effets dangereux lorsqu’elle est mal administrée. Talbor guérit le Grand Dauphin, fils de Louis XIV grâce à l’administration à fortes doses d’écorce de quinquina. A la mort de talbor, Louis XIV ordonne en 1681 la publication de « La guérison des fièvres par le quinquina ». En 1683 Nicolas de Blégny en donne une nouvelle description. |
1820 création de l’Académie Royale de Médecine, sous l’impulsion du Baron Antoine Portal, né à Gaillac le 5 janvier 1742 et décédé à Paris le 23 juillet 1832. Médecin, anatomiste, biologiste et historien de la médecine il était le premier médecin du Roi, fédéra trois institutions savantes médicales (la Société Royale de Médecine, l’Académie Royale de Médecine et l’Académie Royale de Chirurgie).
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En 1820 à partir des travaux de Hans Christian Ørsted, il étudie la relation entre magnétisme et électricité, et découvre que la direction dans laquelle se déplace une aiguille d’une boussole dépend de la direction du courant électrique qui circule à proximité et en déduit la règle dite du « bonhomme » d’Ampère. La loi d’Ampère la plus connue est celle de l’électrodynamique. |
Le 26 février 1820 Vidocq démantèle à Berny en Santerre la bande organisée des « chauffeurs ». Eugène-François Vidocq, né à Arras le 24 juillet 1775 et décédé à Paris le 11 mai 1857. Successivement délinquant, bagnard incarcéré à Brest puis à Toulon, indicateur de police, puis policier en 1811, le préfet de police Pasquier le place à la tête de l’officieuse brigade de sûreté. En 1827, il créé une imprimerie, il invente le papier infalsifiable. Il montera une agence de détectives privés en 1833. En 1845, ruiné il part pour Londres , il reviendra à Paris en 1848 et servira d’indicateur pendant les émeutes.
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George Sand, Amantine Aurore Dupin, baronne Dudevant, « dite George Sand », née à Paris le 1er juillet 1804, décédée à Nohant–Vic le 8 juin 1876. Placée en pension par sa mère du 12 janvier 1818 jusqu’au 12 avril 1820 au couvent des Dames Augustines Anglaises, pour parfaire son éducation. ![]() |
Solsirepifpan (1810-1820) C’est ainsi que l’appelaient ses contemporains, il fut sous le Premier Empire, le premier Homme-Orchestre de Paris. Affublé d’un casque avec un pompon orné de petites sonnettes, un habit dont le collet couleur amadou monte jusqu’aux oreilles, un pantalon collant bleu à pont et paré de brandebourgs. Son ambition, charmer les badauds des Tuileries et du Champs de Mars. |
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1er juin 1820, naissance de Alexandre Joachim Desrousseaux à Lille et décédé le 23 novembre 1892 à Lille, il est goguettier, poète, chansonnier et compositeur français. Son œuvre la plus célèbre est le l’Canchon Dormoire (Berceuse) « le p’tit Quinquin ». |
Le 13 octobre 1820, naissance de Louis-Edgard Rivot à Paris, et décédé ingénieur en chef le 24 février 1889 à Paris. De la promotion de 1840 de Polytechnique, a passé toute sa carrière comme professeur à l’école des Mines de Paris. L’œuvre publiée par Rivot a été considérable, en dehors de nombreux mémoires, insérés dans l’annale des Mines, il a laissé son traité de docimasie (étude des minerais) en quatre volumes sur le traitement des substances minérales. |
25 juillet 1820 Domrémy : pose de la première pierre de la statue dédiée à Jeanne d’Arc.
C’est en 1815, à l’époque de la seconde invasion que l’on commença à penser à la maison de Jeanne d’Arc, abandonnée depuis 1760 suite au décès du dernier représentant de la famille du Lys. Les officiers des armées coalisées la visitèrent avec le plus vif intérêt, e, emportant quelques morceaux de bois du plancher comme reliques. Un noble prussien offrit 6 000 francs au propriétaire actuel M. Gérardin, qui les refusa. L’administration informée lui proposa d’en faire l’acquisition, celui-ci se contenta de 2 500 francs. Louis XVIII apprit cet acte de désintéressement et lui envoya la Croix de la Légion d’Honneur et lui accorda une somme de 20 000 francs à la préfecture des Vosges, pour fonder une école de jeunes filles et un monument à la mémoire de Jeanne d’Arc. Le conseiller général décida d’enlever une fontaine sur laquelle on placerai le buste en marbre de jeanne, dont Louis XVII avait fait don à la commune de Domrémy. La première pierre de cette fontaine fut posée le 25 juillet 1820, et le 10 septembre suivant tout fut prêt pour l’inauguration. ![]() Le 20 août 1820 Chamonix : cinq guides disparaissent dans un accident alors qu’ils tentent de gravir le Mont-Blanc. Le docteur Hamel, conseillé aulique du Tzar de Russie, escorté par 13 guides et porteurs, partis pour une expédition scientifique, afin de mesurer la hauteur exacte du sommet. Avant qu’ils n’atteignent le Grand-Plateau, cinq guides sont emportés par une avalanche qui les précipita au fond d’une crevasse, seulement deux survivants : Joseph-Marie Couttet et Julien Desvassoux. Les corps des trois victimes ont été retrouvés 41 ans plus tard au fond du glacier des Bossons. Il s’agissait de Pierre Balmat et de Pierre Carrier, puis de celui d’Auguste Tairraz. En 1821, à la suite de cet accident mortel, fut créée la prestigieuse Compagnie des Guides de Chamonix. ![]() Les événements à Lorient en 1820. Le 10 avril début de la restauration de l’église Saint-Louis. |
Le 18 juillet début de la construction par l’ingénieur Reibell, du bassin de radoub, Clermont-Tonnerre (bassin n°1) dans l’arsenal sous la direction, du baron de Molini. |
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Le 24 décembre Lorient accède au rang d’arsenal et port militaire français. Depuis le 5 juillet, par ordonnance royale, toute activité commerciale y était interdite et l’accès aux quais pour les navires de commerce refusé. |
Le 28 mai : mise à l’eau de la frégate du roi : l’Astrée. L’Astrée, frégate de 46 canons 4e du nom, construction commencée à Nantes en 1813 mais retardée par manque de bois, ordre de la démonter, mise sur cale pour le transport à Lorient. ![]() Lettre du 3 juin 1894 adressée au mousse Eugène Gizand matelot sur la frégate l’Astrée en rade de Brest : il s’agit de la frégate Astrée de classe deux, 5e du nom, mise sur cale à Lorient le 26 mars 1847, allongée et transformée de 1853 à 1859. Le 3 décembre 1860 montage d’une chaudière tubulaire et d’une hélice. Mise en rade et essais à Lorient en 1861. En 1877 désarmée et transformée en ponton poste d’armement et caserne à Brest. Le 24 avril 1820 : incendie à Epieds en Beauce (Loiret 45). Pour retrouver la première trace de sapeur-pompier, il faut remonter au 24 avril 1820. Ce jour-là, un incendie se déclare dans une meule de foin près de l’église attisé par un vent sec et violent, le feu se propage à l’église et à une quarantaine de maisons. En moins de quatre heures, les trois quarts des bâtiments du bourg, couverts de chaume sont incendiés sans que l’on puisse les approcher. Le feu durera huit jours et le Maire dû demander l’intervention des sapeurs-pompiers de Meung sur Loire, il ne restera que quatorze maisons intactes. ![]() Les incendies de Saint Martin de Boesherville. Des incendies criminels ont ravagé Saint-Martin de Boesherville durant tout le XIXe siècle. Ils gardent aujourd’hui leur mystère. 9 mars 1820 : il est onze heures du matin quand une fumée s’élève de la ferme de Lemarchand. Le feu a éclaté dans un bâtiment de bois couvert de chaume et qui sert d’écurie et d’étable. En un instant il s’embrase entièrement. 20 mars 1820 : L’infortuné Lemarchand avait retiré bien peu d’objets du bâtiment calciné. Il les avait entreposés dans une autre dépendance de la ferme. Quand un nouvel incendie s’y déclare. Grange, pressoir, tout est réduit en cendres. 23 mars 1820 : Lemarchand pense que sa perte est jurée s’il reste dans cette ferme. Il prend le parti de se retirer chez son beau-frère, lui aussi agriculteur. Il y avait fait transporter tout ce qu’il avait pu sauver du désastre. Un nouvel incendie éclate chez celui qui lui prête l’hospitalité. Grange, étable, écurie, cellier, tout est en feu. Un suspect est arrêté, le procès s’ouvre en novembre 1820, fautes de preuves il est acquitté. ![]() 1820 le tombeau de Merlin situé en forêt de Paimpont a été inventé. Au début du 19e siècle, M. Poignand, juge au tribunal de Monfort, en est convaincu. Il l’affirme en 1820 dans une brochure. Merlin, le conseiller du roi Arthur, celui qui succomba aux charmes de Viviane avant de se faire enfermer par sa belle, a été enterré vers la fin du 5e siècle en forêt de Brocéliande (Morbihan) dans un endroit appelé « les Landelles » près de Saint-Malon-sur-Mer. En 1889, l’écrivain rennais Felix Bellamy entreprend des recherches approfondies pour retrouver le lieu. Il découvre un monument mégalithique ; une allée couverte dont il reste six blocs de schiste debout. Il revient en 1892, mais la sépulture a été dynamitée. Il ne reste aujourd’hui que deux dalles. ![]() |